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L’heure de gloire de ce lutteur au Québec est venue lorsqu’il adopta le surnom du Fermier et remporta enfin une victoire dans le tournoi pour couronner le premier champion de la télévision à télé 7. Il déclarait après sa victoire : « Dino Bravo le champion Internationale est le président de la lutte, moi, monsieur Carpentier, je veux remporter ce nouveau championnat et devenir le vice-président de la lutte ! »
« C’est une des entrevues de l’époque de télé 7 qui m’a le plus marqué et je peux la réciter encore aujourd’hui, j’ai toujours cru qu’on ne lui avait pas vraiment donné sa chance à l’époque. », raconte François Hébert. En effet comme plusieurs Québécois, Laurence ne fut jamais prophète dans son pays. Cependant, il a connu du succès au Mexique, faisant la page frontispice de Box Y Lucha et en y affrontant le héros national, le légendaire El Santo.
C’est d’ailleurs une drôle de coïncidence que Laurence ait par la suite entraîné un lutteur, Vampiro, qui allait devenir l’un des lutteurs les plus populaires de l’histoire du Mexique. La fin de Lutte Internationale en 1987, pour qui il était devenu finalement promoteur local et monteur d’arène, viendra mettre un terme à sa carrière. |